#beaucoup d'amour finalement
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hier était une journée absolument géniale je peux enfin dire que j'ai vu toute la trinité (la même année en plus!) aka arctic monkeys pour la deuxième fois, franz ferdinand et les strokes, tout le monde se plaint de julian mais il faut se plaindre du son merdique et encore c'est juste rock en seine donc la routine puis julian just been julian et moi je l'aime, en plus on était super bien placés j'en reviens toujours pas, tous les autres concerts étaient trop cool même quand j'étais seule et abandonnée de tous ces flemmards qui dormaient encore j'étais au max j'ai pu voir la reine mère angel olsen, découvrir les nova twins et ça y est je suis de nouveau amoureuse, j'ai ensuite fait mon devoir de fille modèle en envoyant plein de vidéos de gaz coombes à mon père (la veille c'était celles de tamino pour ma mère, fille parfaite oui oui), puis après je suis tombée amoureuse du chanteur de the murder capital, avant d'être amoureuse des meufs de wet leg que j'ai vu de si près purée j'attendais tellement ce moment avec la pluie qui nous a rejoint pour plus de drama j'ai adoré et pour foals on a retrouvé littéralement tout les habitués de mon bar préféré c'était très drôle je me sentais à la maison bref 10/10 merci bien
#beaucoup d'amour finalement#il faut peut-être que j'arrête de dire que je tombe amoureuse de n'importe qui quand c'est juste sa musique qui est trop bien#mais les nova twins étaient vraiment trop grrrrr
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25 juillet
seule au tempelhofer feld au lieu d'être à la soirée flirt speed dating, j'avais peur que tout le monde ait 22 ans et que je me sente à la ramasse comme hier soir. plus ça va et plus j'envie intensément les couples en couple depuis longtemps qui vivent ensemble dans des apparts bien décorés avec leurs chiens et leurs collections de vinyles et qui partent en vacances ensemble dans des jolies chambres d'hôtel et font de la rando dans la montagne et aussi des road trips et ils ont pas besoin de se sentir coupables parce qu'ils sont pas allés à une soirée speed dating dans un bar queer de neukölln.
j'ai envoyé mon dossier pour le open call cet après-midi, ça m'a pris la moitié de la journée parce que j'ai hésité pendant trois heures avec ce truc de synthé, finalement j'ai laissé tomber parce que je me suis dit que ça me stresserait trop, trop d'incertitudes. ça me laisse un petit goût de regret dans la bouche mais ça m'empêche pas d'essayer ailleurs, dans une soirée open mic par exemple, y a moins d'enjeux et c'est pas grave si ça merde parce que je suis pas payée. c'est peut être plus prudent de débuter comme ça. surtout que j'ai toujours pas de synthé. j'ai passé le reste de la journée à bidouiller des trucs sur garageband au lieu de travailler sur mon livre. je m'en fous d'être une ermite maintenant, d. aussi est un ermite, on passe nos journées à l'appart mais on se voit pas parce qu'on est chacun dans notre chambre. quand je vois personne de la journée je me persuade qu'on m'en veut. par exemple ça fait deux jours que je suis persuadée que n. m'en veut parce qu'elle a dit que la cuisine était sale alors que c'est mon tour de faire le ménage mais comme je l'ai fait sur plusieurs jours entre-temps elle a eu le temps de se resalir. ça me stresse des trucs comme ça parce que j'ai une responsabilité envers les autres et dès que j'ai une responsabilité j'ai peur de mal faire et qu'on m'en veuille. toujours toujours peur qu'on m'en veuille. et puis d'abord je suis pas une ermite puisque je sors tous les soirs.
27 juillet
j'aime bien n'avoir aucun problème de sommeil ici. je viens encore de me lever à onze heures et j'ai aucun mal à m'endormir le soir et je me réveille pas la nuit ni à l'aube, sauf quand quelqu'un est en train d'avoir un orgasme. n. m'a dit que la catalan avait mis quatre jours avant de lui écrire et que son message était tellement sans intérêt qu'elle lui avait même pas répondu. dimanche soir quand on est rentrés du lac elle était d'une humeur massacrante parce qu'elle attendait qu'il lui écrive alors que moi dans ma tête après avoir couché ensemble ils avaient passé la journée ensemble à apprendre à se connaitre en se promenant dans un parc en rigolant beaucoup et puis il l'avait invité à passer la nuit chez lui parce qu'ils voulaient plus se quitter et il lui avait préparé à manger comme dans un téléfilm de tf1 parce que je vis dans ce monde-là moi.
hier soir au lieu d'aller à la dyke march je suis allée voir la soirée de performances de son école de théâtre et dès la première perf quand ils ont chanté hakuna matata déguisés en lions en poussant des cris aigus je me suis dit que la soirée allait être longue. au moins ça m'a donné un élan de motivation pour faire mon show. en comparant ce qu'ils faisaient avec toutes mes petites expériences de scène accumulées au fil des années je me suis sentie totalement légitime. y a eu beaucoup de numéros de chant de gens qui chantaient pas très bien et je trouvais ça trop touchant, j'avais la chair de poule à chaque fois, mais j'ai aussi la chair de poule quand je regarde the voice. ça me bouleverse d'entendre des gens chanter, même mal. je mourrais d'envie d'être à leur place.
une fille a lu un texte archi cringe sur son copain qu'elle aime d'amour mais quand j'ai appris qu'elle avait 18 ans je me suis excusée mentalement de l'avoir jugée. elle m'a dit i don't wanna brag but my boyfriend is kind of a rockstar and he writes songs about me and i write poems about him and for our birthdays we write songs and poems to each other ahhh. elle me faisait penser à une fille bizarre de ma classe que tout le monde détestait et puis un jour elle a fugué et on l'a plus jamais revue. elle disait que le cou des filles la rendaient folle, esthétiquement parlant, et que chez les garçons c'était la nuque, et puis elle a dit "bi, point d'interrogation?" tout ça d'une traite. ça m'a fait penser à moi à 18 ans quand je disais que ma partie préférée du corps des garçons c'était les omoplates et ma partie préférée du corps des filles c'était la clavicule, sans me douter une seconde que je pouvais être bi. (toujours fan des omoplates par contre) à 18 ans j'ai dit à pit que je l'aimais par sms juste avant les grandes vacances et puis j'ai pleuré pendant des jours jusqu'à ce que je parte faire mon stage au festival d'avignon où j'ai découvert le Monde des Artistes. ça fait pile quinze ans cet été! j'ai envie de lui écrire pour lui dire que je suis à berlin, peut être qu'il fait toujours de la musique et qu'il me mènera à des musiciens intéressants.
un type m'a reconnue de l'année dernière mais moi je me rappelais pas de lui et j'ai l'impression d'avoir été particulièrement pas sympa en le disant. comme si j'avais oublié d'utiliser le filtre "être sympa" en lui parlant. c'est pas un gros symptôme de l'autisme ça? en chemin je suis passée devant un endroit de thérapie corporelle/danse qui avait l'air bien mais en allant voir sur le site j'ai vu que c'était 105 euros la séance d'une heure, ou la moitié du prix d'un microkorg d'occasion. comme avec deux séances j'irai pas loin, mieux vaut acheter le microkorg et rester traumatisée. j'en ai parlé à n. et elle m'a dit qu'y avait des jeunes diplômé.es qui proposent des séances pas chères pour s'entrainer mais ça me fait un peu peur, vue l'épaisseur de mon dossier. je lui ai dit i have ptsd when i have to have fun. j'adore cette phrase, elle est trop hardcore. au moment où je l'ai dit on a croisé deux filles blondes à qui elle a dit bonjour ou au revoir je sais pas et donc ça a coupé la discussion en deux et c'était encore plus pathétique. c'est même pas tant have fun que let go en fait, parce que je peux très bien m'amuser en chantant toute seule dans ma chambre par exemple. c'est une histoire de contrôle. après avoir mangé notre sandwich au halloumi elle est retournée à l'école pour la fête et moi je suis rentrée pour aller regarder le replay de la cérémonie des jo. en chemin je me suis arrêtée pour prendre en photo un vieux bar berlinois authentique qui passait les jo sur une télé à l'intérieur et un vieux monsieur aux longs cheveux blancs s'est arrêté pour me laisser prendre ma photo, moi la touriste insupportable, alors je lui ai fait un grand sourire en lui faisant signe qu'il pouvait passer et il s'est dépêché de rentrer et c'était mon interaction préférée de la journée.
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Les nomades du fer, Eleanor Arnason, Argyll, 2023 (1991), trad. Patrick Dechesne
C'est une longue fresque, une longue épopée, 568p. ou 586p, traduit de l'anglais et du temps, première publication en 1991, première traduction en français par Patrick Dechesne publiée en 2023, par ou pour ou depuis les éditions Argyll, qui bossent, on peut pas dire, depuis trois ans, ça bosse.
Au dos, une petite phrase de Jo Walton, connaissez-vous Jo Walton ?, c'est une autre autrice de science-fiction, je n'ai pas tout lu, mais j'aime beaucoup, j'ai commencé par Mes vrais enfants, un trouble de la cognition, elle dit "confuse", un trouble venant à un âge certain, la question de l'âge est si peu traitée dans les récits de science-fiction, ça n'est pas tout à fait vrai, mais c'est plus généralement pour dépasser le temps, le dompter, en sortir vainqueureuse. Bref, Jo Walton adoube Arnason, qui est aussi comparée à Ursula Le Guin.
Ursula Le Guin, je l'ai déjà écrit ailleurs, est un vieux compagnonnage. Ca date depuis plus de 20 ans, ce n'est pas dans l'effervescence actuelle que Le Guin, tout à côté de Mead, sont proches et fantomatiques. Je l'ai déjà dit aussi, ce qui m'intéresse tant chez Le Guin c'est la visée anthropologique de son œuvre. Elle invente des mondes aux règles sociales, aux philosophies, aux langages, aux religions différentes. Il n'est pas question de transposer les problèmes actuels dans un autre décor. C'est autre chose.
C'est aussi ce que fait Eleanor Arnason. Dans Les nomades du Fer, il y a plusieurs personnages principaux : Nia, une habitante d'une planète dont le nom est omis, et qui appartient au clan du Fer, duquel elle a été chassé ; il y a Li-sa, une ethnographe qui se place résolument du côté de l'ethnographie : elle arrive d'un autre monde ; comme Derek, un autre ethnographe (il y a en beaucoup d'autres, mais seul.e ces deux là parviennent à rester) ; il y a l'esprit de la cascade, un homme qui un oracle. Les chemins de ces quatre là vont se nouer, se tresser, d'abord les deux femmes, puis Derek, puis l'oracle. Une tresse à quatre brins pour aller vers le nord, vers le clan de Nia, un clan qui l'a chassée parce qu'elle était trop étrange.
Nia a vécu une histoire, une histoire d'amour, une histoire d'amour avec un homme et a eu deux enfants. C'est le fait étranger pour lequel Nia est chassée. Sur cette terre, les clans sont des clans de femmes, où sont aussi les enfants et les vieillard.es. Mais les hommes valides vivent seuls, dans les montagnes, ailleurs, peu importe, loin. L'amour n'est pas l'amour romantique, et ce sentiment, dans ce monde, dans ce livre n'est jamais le ressort dramatique qui permet que l'intrigue avance. Plus, il n'est jamais là. Cet amour qui chez nous toujours noue quelque chose n'existe pas. Ni plus, ni moins. Sauf pour Nia, et Eunshi. Je ne raconterai pas la suite de leur aventure, ce n'est pas la peine ici. C'est une histoire dans l'histoire, mais une petite histoire, finalement dans la grande épopée que ces deux extra-terrestres ethnographes, nous, et les deux habitant.es de la planète vivent.
Cette épopée, c'est le récit de l'arrivée de ces ethnographes, qui essaient de s'intégrer. Li-sa rencontre Nia, qui tête de mule, décide de partir du clan dans lequel elle habite, où elle a trouvé refuge, le clan du cuivre. Li-sa la suit. Puis Nia l'accompagne pour que Li-sa puisse rejoindre le lieu d'atterrissage de la fusée du Kollontaï (au passage, on apprécie le choix de ce nom de baptême bien féministe et bien marxiste). Puis Derek, puis l'oracle. Et plein de rencontres et d'aventures, qui permettent de saisir les enjeux civilisationnels, depuis un point de vue relativement ethnographique (mais plus que moins). Je ne veux pas non plus raconter cela, qui fait le sel du livre.
Dans cette approche ethnographique, l'attention ethnoliguistique m'a particulièrement touchée et, plus que la multiplicité des langues articulée à une langue commune, dite langue des cadeaux, partagée par tous les clans (qui jamais, ces clans, ne se font la guerre, elles ne connaissent pas, tout en connaissant les armes, et donner la mort), m'a particulièrement touchée l'attention aux gestes. Et encore, ce sont moins des gestes qui sont décrits que l'intention des gestes, des réponses. A tel point que, retrouvant les siens, Li-sa continue à employer ces gestes, qui font partie intégrante des langages de cette terre. Ces gestes permettent de dire les états d'âme, les affects. Vers la fin du livre, un geste humain du même genre est fait. Peut-être un couçi-couça de la main. Quelque chose de dérisoire, mais qui montre la potentialité de ce que pourrait être que de parler avec les mains. Cette approche me fait penser à quelque chose que Eleanor Arnason connaissait peut-être, Les rites d'interaction de Goffman. Eleanor a fait des études d'art vers Philadephie, Goffman c'est plutôt Chicago et la sociologie, quel passage de lui vers elle ?, je ne sais pas. Néanmoins pour Goffman, "le rite ne traduit pas la représentation religieuse de la société sous forme pratique, mais la représentation apparaît dans le cours d’une activité rituelle qui ne vise d’abord d’autre fin qu’elle-même." (Keck, 2004, https://philolarge.hypotheses.org/files/2017/09/01-12-2004_keck_Goffman.pdf) Et je considère, sans démontrer pourquoi, que le langage peut être considéré comme un rite, sans cesse renouvelé surtout s'il s'agit comme ici de dire l'affect, et plus précisément l'affect comme réaction à l'action que l'altérité a proposé. D'autant que ces gestes qui ponctuent s'accordent avec des phrases d'une grande simplicité qui permettent au présent, alors que tout est au passé - Eleanor Arnason écrit en 1991 ou avant, le présent direct, dans la sf, ça n'existe pas, je crois.
Une dernière dimension que je trouve intéressante, et peut être parce que je n'en suis pas spécialiste, c'est la réflexion très critique de l'approche marxiste de l'économie qui en dit tout en même temps ses potentialités. Le post-colonialisme est au cœur de cette réflexion. Cette dimension retend la dernière partie du voyage en laissant dans les mains de la lectrice une situation insatisfaisante, qui m'a plongée dans une suite de spéculations, et m'oblige à ne pas ferme le livre comme ça, juste comme ça, après un voyage civilisationnel dans un monde singulie décrit densément, au sens de Geertz (https://journals-openedition-org.ezproxy.campus-condorcet.fr/enquete/1443) dans un monde singulier.
#eleanor arnason#kawala#anne kawala#les nomades du fer#poésie critique#science fiction#science fantasy#jo walton#margaret mead#ursula le guin#clifford geertz#erving geertz#patrick dechesne#argyll
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Je vais faire un énorme coup de gueule parce que ça a besoin de sortir.
C'est du foutage de gueule mes potes qui me reprochent de ne pas faire assez de choses avec elles puis quand je propose elles disent non et ne prennent pas la peine de trouver une autre date qui pourrait toutes nous arranger. En plus après je les vois sortir partout et tout le temps. Je veux bien que j'ai pas été ultra présente mais ça me saoule qu'elles ne se demandent pas pourquoi. Je sais qu'être mal n'excuse pas tout mais parfois t'as juste plus la force de te battre pour quoi que ce soit et j'ai l'impression qu'elles ne s'en rendent pas compte parce qu'elles ne l'ont pas vécu ou en tout cas pas de la même manière. J'essaye de me racheter mais c'est impossible si elles ne font pas d'efforts de leur côté non plus. Tout me prend tellement d'énergie depuis 3 ans et j'ai pas envie que ça aussi ça m'en prenne.
Peut-être que les gens en ont marre que je sois pas bien et je comprends parce que je suis la première à en avoir ras le cul. Plus le temps passe, plus ça empire. Le truc c'est que tant que je n'aurai pas fini mes fichues études, je n'arriverai pas à être bien. Parce que là-bas je me sens importante pour personne, je me sens super seule. Au début, je ne me rendais pas compte que ça me pesait autant mais le fait de ne pas avoir de potes me fait me sentir comme une vraie merde. J'arrête pas de me remettre en question et au final ça me rend encore plus insupportable parce que j'ai plus aucune confiance en moi, je doute tout le temps, j'ai encore plus peur de mal faire les choses et de blesser. C'est vraiment un cercle vicieux parce que ce comportement fait fuir tout le monde.
Puis mon frère n'arrête pas de me dire "mais on s'en fout de se faire des potes, c'est pas si important, tu peux faire tes études sans en avoir". Sauf que moi j'arrive pas à faire ça. Mon rêve c'était de vivre la vie typique d'étudiants, de sortir, d'étudier avec mes potes, que quelqu'un m'envoie un message pour me demander si je suis déjà là et où on se retrouve, que quelqu'un me garde une place en auditoire,... Fin des trucs normaux quoi. Et j'ai même pas réussi à construire ça. D'ailleurs au début c'était ma grosse peur, le fait que j'arrive plus tard que tout le monde, et une pote du lycée m'avait dit "mais t'inquiète tu te feras des potes naturellement". Cette phrase tourne en boucle dans ma tête parce que c'est pas ce qui s'est passé mdr.
Et j'arrête pas de dire que les gens sont insupportables mais au fond j'ai juste la haine parce que j'ai l'impression que tout le monde s'en fout de moi. Avant le covid, j'étais tellement l'opposée de ce que je suis. J'adorais les gens et je leur faisais savoir. Je leur donnais d'ailleurs beaucoup plus d'amour que je n'en recevais. Mais j'étais tellement heureuse, je prenais tellement soin de moi, (carrément je refaisais mes ongles dès que le vernis s'enlevait un peu, oui oui ça veut tout dire parce que maintenant j'ai même plus l'énergie de juste faire ça), j'arrêtais pas de rire, j'étais tellement reconnaissante pour tout ce que j'avais. Cette fille là me manque tellement. Mais ce qui me donne un peu espoir c'est que je sais que je l'ai toujours en moi, quelque part.
Par contre ce qui me fait peur c'est que j'attends beaucoup trop impatiemment la fin de mes études mais une fois que ce sera enfin fini, qu'est ce que je vais faire? J'ai beaucoup trop d'attentes par rapport à ce nouveau commencement. J'ai trop peur d'être déçue.
Ça faisait longtemps que je n'avais pas fait de post de ce genre. J'ai bien chialé, ça soulage tellement.
(06/05/2023)
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LES FEUILLES MORTES - Kaurismaki est le roi de la sensibilité sociale à froid, de l'humour impavide, des dialogues aussi signifiants que muets. On reconnaît son cinéma à des kilomètres. Comme d'autres j'attends toujours son nouveau film avec gourmandise, avec encore le gout extraordinaire de L'Homme sans passé, en bouche.
Formellement Les feuilles mortes est un film magnifique. Les plans sont très travaillés, et l'ambiance décalée de tout, parfaitement cadrée et mise en scène. Ca commence plutôt bien, et pourtant...
Alors que l'action se déroule de nos jours voir dans un léger futur, on se croirait plonger dans les années 50 tant le décor est désuet. Le too much commence par le décor, les couleurs trop travaillées dans le sens du vintage alors que certains plans superbes qui rappellent des tableaux de Hopper, lorgnent du côté de la peinture réaliste américaine.
Tout est (trop) fait pour et rendre compte de la mélancolie latente qui habite les personnages. Dans son écriture, le film est simple, tend à l'épure (ou au rien) même si on y trouve des passages quelque peu amusants.
L'histoire d'amour naissante est touchante malgré une certaine froideur qui correspond à une esthétique très nordique. Le film reste quand même trop classique dans sa narration, avec tout un laïus un peu trop attendu sur l'alcoolisme, et la poésie qui est censée relever le tout est définitivement fade.
NOTE 10/20 - Kaurismaki réalise quand même la prouesse de s'imiter parfaitement, il reste un auteur d'un autre temps qui réussit à parler du monde contemporain en filmant un passé fantasmé. C'est malheureusement un peu trop policé et finalement très attendu pour convaincre pleinement.
La mayonnaise habituelle n'a pas pris. Même Kaurismaki doit se renouveler un peu, trouver une nouvelle histoire qui le servira au mieux. Cette fois on le sent beaucoup trop, ou beaucoup trop peu intéressés par son sujet. Sans vraiment démériter, on reste sur sa faim.
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J'étais vraiment superbe hier (imbue de moi même ?), chaque fois que je vois Jess ça me donne cette impression peut-être un peu étrange d'être la femme que j'ai toujours voulue être, d'être splendide et invincible haha
C'était vraiment une soirée incroyable
J'étais très touchée, je pensais qu'il revenait de Reims pour voir ses copains, pour faire un peu la fête avec tout le monde, voir sa famille etc et qu'il m'avait prévenue pour qu'on se voit "au passage" mais enfait non
Il est revenu hier en fin d'après-midi, on est arrivés chez lui en même temps et il est reparti cet après-midi en même temps que moi, il voulait juste me voir moi et ça m'a vraiment fait super plaisir
Quand je suis arrivée on a pas mal papoté dans sa chambre (elle m'avait vraiment manqué) en buvant des Heinekens comme à chaque fois, ça me fait rire
On a fini par partir en vélo jusqu'au drop comme d'habitude et le trajet avait un petit air de nostalgie pour lui comme pour moi, parce que c'est la dernière fois qu'on le faisait, la dernière fois que j'étais sur le porte bagage accrochée à lui, la dernière fois de l'année pour lui c'est sur et peut-être la dernière fois pour toujours pour moi
C'était touchant et étrange ce trajet, on reparlait de notre rencontre et tout ce qu'il s'était passé entre temps, a quel point le temps était passé vite
Et c'était bizarre de se rendre compte qu'au début il faisait grand soleil pendant les balades et que maintenant, on avait nos gros pulls et on regardait les étoiles les cheveux dans le vent frais et humide
Le temps est passé vite
"J'ai l'impression qu'on se connait depuis toujours"
Au drop aussi on s'est rendus compte que l'été était fini, on est montés a l'étage au lieu d'aller en terrasse
Il a mangé une poutine et prit une barbare comme a chaque fois alors pour la petite routine j'ai pris une Licorne Pills, pour retrouver un peu le goût de nos premières soirées hehe
Un copain a lui a finit par nous rejoindre, il s'appelle Roman et il est vraiment super super sympa
Apparemment mon haut leur faisait penser à la pochette d'un album des Smashing Pumpkins hehe
Au final dans la soirée on a quand même fini par aller se poser dehors, et je me suis retrouvée a un peu (beaucoup) trauma dump a propos de Batiste et plus largement des agressions sexuelles que j'ai vécu et c'était touchant de voir comme il était touché lui même et très à l'écoute
A un moment je suis partie vomir sans qu'il me voit alors quand je suis revenue les yeux humides il s'est inquiété parce qu'il croyait que ça allait pas a cause de notre discussion
Suite à ça on est rentrés, le trajet est passé vite et j'ai profité de l'air frais de l'automne pour me coller à lui pour le réchauffer et aussi pour me réconforter
On s'est posé au calme dans sa chambre, évidemment on l'a fait, une dernière fois, et j'ai failli pleurer parce que je savais que c'était la dernière fois et je voulais pas abandonner tout ça
Malgré tout c'était génial, c'était chouette d'expérimenter de nouveaux trucs et de se rendre compte que vraiment maintenant on se connait presque par cœur, on sait sur le bout des doigts ce que l'autre aime sans gêne, aucune
Après ça on a beaucoup beaucoup discuté
Jusqu'à 5h du matin
Il m'a parlé de Reims et de Justine
Ça m'a fait plaisir qu'il m'en parle
Ça m'a fait plaisir qu'il me dise qu'il pensait être amoureux, et j'étais vraiment étonnée d'être seulement très heureuse pour lui, sans jalousie
J'espère qu'il finira par vivre quelque chose de joli avec elle, même si pour l'instant ça se passe un peu mal parce qu'il fait n'importe quoi et qu'elle cherche pas du sérieux
Je lui ai donné plein de conseils sincères, mais malgré tout
J'ai senti un élan d'amour dans mon coeur
Peut-être du vrai amour, je sais pas trop
Quand il m'a raconté comment ça se passait, que c'était compliqué, qu'il retenait jamais rien a propos d'elle, qu'il proposait pas vraiment de trucs à faire ou quoi
J'étais touchée et étonnée parce que
"Oui mais toi je retiens tout sur toi, les moindres petits détails, je crois que t'es plus intéressante qu'elle enfait, mais oui je retiens tout, regarde je me suis souvenu que tu veux aller à Londres, que Mr Park te pistonne, que t'aimes le jaune, que t'as un peu honte mais que t'écoutes Fauve "
Et puis il a dit qu'avec moi c'était simple
On se prend pas la tête et on vit juste des jolis moments doux, on fait le tour des friperies, on boit des coups, on se promène, on fait des photos a l'argentique, on va boire des milkshakes
Je sais pas si c'est moi qui sur-interprete ce qu'il a dit
Mais je pense qu'au fond de lui il ressent un peu la même chose que moi
Je sais pas si on s'aime
Mais en tous cas ce qu'on ressent c'est joli
On s'est endormis dans les bras l'un de l'autre et j'aurais aimé que la nuit ne s'arrête jamais
Le matin s'est encore étiré jusqu'à environ 13h30
On a fait comme d'habitude, on a traîné au lit en écoutant de la musique et je l'écoutais me raconter des anecdotes sur ses groupes préférés
Il m'a montré plein de photos et vidéos aussi
Et puis au final
C'était pas la dernière fois hier soir
Il m'a serré fort dans ses bras et nos lèvres se sont égarées
On l'a fait tout doucement, avec tendresse
On a prit notre temps
On a fait l'amour avec un grand A et c'était beau, c'était beau "parce que c'était vrai et parce que c'était sincère, parce que c'était nous"
J'ai mangé chez lui du coup, on a fumé quelques cigarettes qu'il tenait à allumer au bord de mes lèvres avec son zippo
On a beaucoup ri et beaucoup discuté de ce qui allait se passer maintenant dans nos vies
On s'est promis de se donner des nouvelles et de parler à l'autre si jamais ça allait pas où qu'il se passait quelque chose
On s'est fait la bise
Et puis je suis partie
On se reverra à sa pendaison de crémaillère le 14 octobre mais ça y est
C'est fini
La jolie parenthèse est fermée
C'était vraiment joli à vivre
C'était joli les moments avec lui
Peut-être qu'un jour on se retrouvera qui sait
Peut-être qu'un jour
On vivra une belle histoire
Ou peut-être pas
Seul l'avenir nous le dira
Mais je suis reconnaissante pour tout ça
Je pense que je penserai toujours un peu à lui au fond de mon coeur, même s'il ne s'est rien passé, je pense que quand j'aurais 40 ans je penserai encore a ses beaux yeux bleus, sa petite barbe mal rasée, son sourire angélique, son t-shirt Johnnie carwash et ses cheveux doux
Je crois que je l'aime
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SAMEDI 3 JUIN 2023 (Billet 1 / 3)
« L’AMOUR ET LES FORETS » (1h 45min)
Un film de Valérie Donzelli, avec Virginie Efira, Melvil Poupaud, Dominique Reymond…
On a souvent eu l’occasion d’écrire sur le Blog cette phrase : « Les goûts et les couleurs… ». A l’issue de la projection de ce film que nous sommes allés voir tous les deux mardi dernier, elle s’est avérée encore une fois très juste.
Marina ne l’a pas aimé, elle l’a trouvé trop long et s’y est ennuyée. JM, au contraire, l’a beaucoup apprécié. Marina s’est identifiée au rôle tenu par Virginie Efira et, elle, se serait séparée au plus vite de cet homme (incarné par Melvil Poupaud). JM, connaissait mal les effets de l’« emprise » qu’un homme pouvait exercer sur une femme. Il a trouvé le mécanisme très bien décrit dans ce film. Alors que vous dire ? Que pouvons-nous vous conseiller ?
Nous vous laissons trouver de mauvaises critiques du film sur Google, quant aux bonnes, JM en a trouvé une… peut-être un peu plus consensuelle entre nous deux, car plutôt axée sur les comédiens.
Marina a donné ❤️❤️,5 cœurs sur 5 au film et JM, ❤️❤️❤️,8.
Quelle que soit votre intention d’aller voir ou pas ce film, lisez SVP la critique ci-dessous.
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« L'Amour et les forêts » : critique d'un parfait cauchemar amoureux
Virginie Efira et Melvil Poupaud s'aiment à la folie dans « L'Amour et les forêts », adaptation du livre d'Éric Reinhardt réalisée par Valérie Donzelli, et co-écrite avec Audrey Diwan. Ça commence très bien, mais ça finit évidemment très mal, comme dans toute bonne histoire d'amour toxique. Et comme toujours, Virginie Efira est parfaite.
Oui, Virginie Efira est partout, tout le temps. Quand elle n'est pas à l'affiche d'un long-métrage (ou deux), elle est sur les couvertures de magazine, les plateaux télévisés, ou la scène des César (sacrée en 2023, après deux nominations consécutives en 2021 et 2022).
Est-ce que c'est trop ? On a envie de dire : telle n'est pas la question. Virginie Efira a beau être ancrée dans le paysage, elle continue d'accrocher, d'intéresser, d'emporter. On l'a vue rire, pleurer, parler et marcher des dizaines de fois au cinéma en quelques années, mais elle continue à étonner, comme si c'était une redécouverte à chaque fois.
« L'Amour et les forêts » en est la 78e preuve. Même si elle incarne des jumelles, elle est d'abord et surtout Blanche, qui tombe follement amoureuse de Greg. Le conte de fées laisse place à l'enfer. Très vite, c'est la jalousie, la peur, la torture, et la prison. Et dans cet arc-en-ciel qui passe du rose au noir, Virginie Efira touche absolument toutes les justes notes avec une simplicité désarmante, entourée d'une belle distribution (Melvil Poupaud, mais aussi Romane Bohringer, Virginie Ledoyen, Marie Rivière et Dominique Reymond).
Valérie Donzelli et son directeur de la photographie n'ont pas peur de s'approcher des visages ni de jouer avec les couleurs et les textures. En amenant régulièrement un plan ou un effet qui brise la logique, la réalisatrice crée une dimension étrange et poétique.
Raconté sous forme d'un long flashback, le récit utilise intelligemment les ellipses pour recomposer le puzzle infernal avec l'héroïne. En mettant l'accent sur les crises les plus violentes (notamment une scène absolument terrifiante où Greg retourne la situation pour se victimiser) mais aussi les moments lumineux (cette belle escapade dans une forêt), le tempo est habilement tenu du début à la fin. En d'autres termes : on sait très bien où va mener cette histoire, mais elle est si bien racontée, incarnée et filmée, que ça fonctionne étonnamment bien.
À la croisée des chemins, entre « Mon roi » et « Jusqu'à la garde », « L’Amour et les forêts » se termine avec une scène glaçante. Pour continuer, le monde de Blanche doit se refermer. La caméra bascule avec elle pour le point final de cet enfer, et pour raconter l'asphyxie à laquelle le personnage est condamné. C'est à l'image du film : simple, clair et précis.
(Source : « ecranlarge.com »)
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Écriture et dépression
Donna Tartt écrivait dans le Chardonneret : "Si la souffrance rend noble, alors lui c'est un prince"
La souffrance est une esthétique bien connue et popularisée dans le monde artistique et notamment la sphère littéraire. Les chansons d'amour triste, les tragédies antique dépeignant la tristesse et la difficulté de l'existence, les courants philosophiques...
Bref, souffrir c'est stylé.
Écrire sur cette souffrance, ça l'est encore plus. J'ai en tête de file Baudelaire et ses Fleurs du mal qui dépeint la beauté dans l'horreur.
Depuis la nuit des temps, les écrivains utilisent leur vécu et puisent en eux pour produire des textes géniaux ou juste horribles (dans le bon sens du terme). Qui n'a jamais rêvé de l'écrivain torturé qui écrit à la lueur de sa bougie sur son bureau tout en se lamentant sur son existence ?
Qui n'a jamais rêvé que son mal être serve son génie ?
Car il faut bien l'admettre, si l'écriture est un exutoire pour certains, la course à la productivité et la qualité devient presque une raison d'être pour d'autre. Le défouloir vient justifier une obsession, il devient un prétexte.
C'est pour ça qu'aujourd'hui je viens discuter de dépression et d'écriture en abordant l'angle de la romantisation de la souffrance.
Un jour, quelqu'un m'a dit "Si tu fais de l'art, alors tu es un artiste". Quand j'y repense, cette phrase parait si simple mais a réussi à désamorcer en moi les nombreuses heures et journées passées à douter de moi-même et de ma légitimité à être une autrice, une écrivaine, une artiste.
Parce que finalement, peut-être qu'il ne suffit que de produire et de faire pour être, n'est-ce pas ?
Ou peut-être que non.
Peut-être que pour être un artiste, se considérer comme tel, il faut pratiquer un art et le pratiquer bien. Et finalement, savoir si on écrit "bien" ou "mal" dépend de beaucoup de critères extérieurs aux notres.
Le piège, quand on fait de l'art et que l'on ne va pas bien, c'est que l'on essaye de maintenir cet état pour continuer à produire quelque chose que l'on considère comme "bon".
J'aime imaginer la dépression comme un monstre qui se nourrit toujours plus de nos idées noires, de nos insécurités, de notre mal-être. Plus cette bête grandit, plus elle est capable de partager avec nous ce qu'elle consomme pour grandir, nous obligeant à la nourrir toujours plus.
On va mal alors on ne sort pas, mais il faudrait sortir pour aller mieux mais on n'a pas la force de le faire alors... Le cycle continue.
Tout ce que je dis relève de la métaphore, je sais bien évidemment que la dépression est une maladie capable de revêtir bien des aspects selon les périodes et les personnes.
Quand on est plus bas que terre, que rien n'est capable de nous rendre heureux, que plus rien n'a de goût, l'écriture peut représenter un phare dans une mer de ténèbres. La seule lumière, le seul plaisir que cette maladie est capable de nous accorder.
Mais peut-être que écrire n'aide pas autant que ça.
Peut-être que oui, ça aide à se changer les idées, à faire quelque chose quand la seule action que tu peux effectuer dans tes pires jours c sortir de ton lit pour aller aux toilettes et effectivement mettre ses pensées sur papier permet de s'en décharger un peu mais écrire c'est aussi une discipline que l'on peut s'imposer pour produire quelque chose.
On parle souvent de l'impact et l'effet que certaines lectures peuvent avoir sur le lecteur mais pas assez de ce que les écrits peuvent faire à son auteur.
Quand les seules choses que l'on arrive à écrire est à l'image de notre état mental, on finit par se dire que c'est finalement la seule manière possible de pondre quelque chose de potable.
Quand on se dit que la beauté de nos mots ne réside que dans le mal-être que l'on décrit alors on se force à rester dedans pour écrire toujours plus de "belles choses", de bons textes.
J'imagine que le terme "se forcer" semble un petit peu fort mais pour moi, c'est l'un des seuls capable de décrire le plus fidèlement ce processus.
Je sais bien qu'il est plus facile de se replonger dans son mal être qui, en étant quotidien, ressemble presque à une couverture chaude dans laquelle on se blottit en hiver. Et ici, je ne parle pas de complaisance mais plus, une recherche de bien être dans le malheur.
Écrire fait du bien, on se sent enfin utile, on arrive enfin à faire quelque chose alors même si pour ça il faut maintenir un état psychologique difficile, c'est un petit prix à payer en comparaison à tout le reste que cela apporte.
Si on reprend la citation du Chardonneret, les écrivains sont des membres éminents d'une noblesse tourmentée.
Sans que l'on s'en rende compte, la dépression et ses idées sombres viennent teinter chaque parcelle de notre créativité, s'imprègne dans les détails de nos écrits. Et c'est beau, certains auteurs basent tout leur ouvrage dessus.
Mais est-ce réellement nécessaire ? Est-ce réellement sain ? Les écrivains sont-ils réellement des êtres voués à exposer leur souffrance d'une manière géniale ?
Doit-on produire ou être un génie pour être auteur ?
"Si tu fais de l'art, alors tu es un artiste"
Il ne s'agit que de ça. À bas la "qualité", à bas le mot, le pertinent, l'inédit. À bas la sécurité de produire quelque chose qui ne sort pas des sentiers battus par peur, à bas l'envie de produire quelque chose de triste parce que sinon, on n'écrit juste pas.
Mes adelphes écrivains, mes scribouillards préférés, mes artistes incompris. Soyez indulgent avec vous-même et autorisez vous l'échec, le moche, le rien. Car tout ceci fait partie de vous et vous êtes des artistes.
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pour une fois que je passe quelques jours d'affilé sans avoir l'envie plus ou moins latente de me faire rouler dessus par une voiture (même si on en a rigolé hier soir quand ça aurait pu arriver pour de vrai) je me dis qu'il faut peut-être que je l'écrive quelque part. mardi j'ai pu goûter au plaisir de ne pas me lever avant sept heures et d'avoir l'impression d'être en vacances toute la journée, même si j'avais plein de choses à faire (je ne les ai pas faites du coup). hier j'étais un peu angoissée comme tous les mercredis car j'adore le cours et ma prof mais c'est aussi le jour où je connais le moins de monde et où je me sens un peu seule. mais au final j'ai pris sur moi et c'était une bonne journée, on était peu cette fois mais comme toujours le cours était passionnant. on s'est intéressé aux rapports entre secret, vérité et mensonge, et puis surtout au fait d'imposer une vérité à quelqu'un ou pas et ça a mené à plein de discussions même à la pause du midi où on se racontait nos histoires de mensonges, dont une folle histoire de tromperie à grande échelle sur dix ans où tout un groupe d'amis est au courant mais ne peut rien dire. quand la prof est revenue dans la salle la fille qui nous avait raconté l'histoire lui a fait un schéma tellement c'était complexe et c'était très drôle, notre prof était abattue par la situation. l'après-midi on a réfléchi à nos sujets d'exposés et je vais le faire avec deux M2 sur les agressions sexuelles par des amis (bonne ambiance) on veut s'intéresser à la notion de confiance et à celle de pardon et la prof l'a intitulé "dérapages entre amis" ce qui nous fait beaucoup rire même si ce n'est absolument pas drôle comme sujet. du coup pendant qu'on brainstormait on s'est rendues compte qu'on avait quand même beaucoup de matière à développer rien qu'en partant de nos expériences persos et amicales. (encore une fois bonne ambiance) puis après une réunion bureau des plaintes pendant laquelle cette même prof d'amour nous a demandé de lui faire remonter tout ce qui n'allait pas dans le master on est allées boire un verre puis des verres, puis d'autres copains nous ont rejoint, j'ai d'ailleurs découvert un nouveau bar trop cool avec des cocktails pas chers, bien dosés et absolument délicieux. on a vraiment bien rigolé et j'ai hâte de les revoir demain. sinon comme il était tard l'ami platonique m'a proposé de venir dormir chez lui, j'ai donc récupéré mon super cadeau trop mimi puis j'ai vu toutes les beautés qu'il s'était achetées en plus de mon cadeau et comment je lui aurais trop piqué sa nouvelle veste en jeans westwood absolument divine avec des épaulettes qui donnent une allure à la gaultier... mais il commence à faire trop froid snif... on s'est endormi au petit matin au doux son de la pluie qui tombe sur le velux et la suite on la connait j'ai mangé mon bâton de saucisson avec lui avant d'avaler le remède anti bébé, tout est bien qui finit bien
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Paradise Kiss
(Manga, 1999, Ai Yazawa)
Je n'aime ni la mode, ni les pérégrinations sentimentales des ados/jeunes adultes (je préfère les histoires d'amour de gens plus agés, vu que je commence à me faire vieille). Pourtant j'ai quand même aimé ce manga, étonnant, non?
Je suis passée à côté de Nana lorsque j'étais ado (à part quelques épisodes que j'avais pu voir passer par hasard sur une chaine musicale), ce qui est un comble vu qu'à l'époque je n'écoutais presque que du rock japonais/visual kei. En plongeant dans Paradise Kiss, j'ai retrouvé l'esthétique néo-rococo des groupes dont j'admirais les photos affichées sur les skyblogs... (Vous ais-je dit que j'étais vieilles?)
Je pense que la grande force de cette histoire, ce sont les personnages à la fois très divers et attachant. Enfin, surtout les filles. Les mecs sont tous des cons, et je trouve même cela bien que l'auteur reconnaisse que ce sont des cons mais que les filles les aime malgré tout, et certaines trouvent cela romantique? BLEH.
TW AS {Cela me brise le coeur que Miwako reste finalement avec Arashi alors que leur histoire commence quand même par un viol, qu'il est hyper jaloux et contrôlant... Et en plus il mégenre souvent Isabella!}
Franchement y'en a pas un seul à sauver. A la limite Hiroyuki a pas grand chose à se reprocher, mais même. (Note: je considère Isabella comme une femme {trans} même si ce n'est pas explicitement dit, je ne la classe pas donc dans les "mecs")
J'aime beaucoup Miwako, elle est si pure. J'aime bien l'héroïne Yukari, pourtant elle m'agaçait au début.
Toute les interactions entre les personnages sont assez bien mis en place. Aucune relation n'est oubliée, tous les arcs ouvert reçoivent une fin, pas forcément toujours satisfaisante, mais on ne reste pas sans réponse.
TW transphobie {J'aurais préféré que le fait qu'on ne connaisse pas le deadname d'Isabella reste une blague, et pas qu'on finisse par le révéler. Je trouvais son traitement respectueux jusque là, dommage.}
L'épilogue est légèrement précipité et laisse un goût de trop peu (certaines relations ont évoluées de manière inattendue, limite ça sort de nulle part). Mais au moins y'a une fin. (Je tiens à envoyer tout mon soutiens aux fans de Nana. Je comprends votre douleur, j'ai été fan de X1999).
Au fait, pourquoi ai-je lu Paradise Kiss? J'ai récemment redécouvert la réserve de la section de la bibliothèque ou je fait actuellement du remplacement (je suis dans une autre bib d'habitude), qui est plein de manga assez anciens, grâce à l'un de mes prédécesseurs qui avait créé un fond y'a près de 20 ans. C'est l'un des plus beau fond que j'ai vu en bib publique, aussi bien en accès libre qu'en réserve. J'ai trouvé parakiss dans le purgatoire: la boite des livres à mettre en réserve mais pas encore traité. Je l'y remettrais mercredi.
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Étude 152 : mettez votre salut en œuvre avec crainte.
Je lis la Bible et je trouve que les textes sont très intéressants. Je vois que mon Seigneur est un Dieu d'amour, comme dit Jean 3 :16. Dieu a tellement aimé le monde qu'il a donné son fils unique.
C'est notre Père qui est aux cieux. Nous avons tous le même Père spirituel. Ainsi, il nous accorde son amour en Jésus-Christ : vous avez tous reçu un salut du même prix. 2 Pi :1. Cependant, il nous demande de participer et de collaborer avec Lui à la préparation de l'instauration finale de son royaume. Pour que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne et que ta volonté soit faite. Cela demande des efforts, qui sont de mettre en œuvre notre salut, Mat. 6 :9.
Nous sommes devenus ses enfants adoptifs. En outre, il nous a fait toutes les promesses nécessaires pour nous rendre dans l'éternité dans sa présence. En Jésus-Christ, Dieu nous déclare justes, et en Rom 3 : il nous baptise du Saint-Esprit et nous assure notre glorification. Un véritable salut, Ép.1:7 ; 3 :17; Col. 2 :10; Tim 2 :14 ; 1 Pierre 2 :9. Il nous faut répondre en nous engageant dans notre milieu, envers les prochains sur notre chemin. Partager ces bénédictions accessibles à tous.
L'esprit-Saint nous aide à vivre une vie de piété pour combattre les désirs de la chair qui causent le désordre social dans tous les domaines. Gal. Nous sommes sanctifiés par lui.
Ce qui est paradoxal :
La foi nous oblige à y répondre. La foi, c'est de répondre à l'amour qui nous est donné. Jacques 2 :17 affirme que, sans les œuvres, la foi est morte. Il nous faut travailler pour notre salut. Veuillez mettre tout en œuvre pour renforcer votre foi. 2 Pierre 1.
Paul dit, c'est Christ qui vit en moi, si je vis dans la chair, c'est par la foi. Gal.2 :20. Paul dans l’évangélisation dit : c’est Lui que nous annoncions. C’est à quoi je travaille en combattant avec force. Col. 1 :29 ; 2 :1. Grand est le combat que je soutiens pour vous. Col. 2 :1. Paul participe à son appel d'évangéliste.
Dans la parole de Dieu, il n'y a rien de passif. Le Seigneur attend de nous que nous répondions. C'est en nous qu'il a placé sa foi pour répartir ses biens spirituels. Les personnes qui recherchent le Seigneur s'attendent qu'elles le trouvent au travers de nous. Celui qui frappe Dieu s'attend à ce que nous ouvrions les portes pour qu'il trouve. Un donateur est nécessaire pour répondre à un besoin. C'est toi que Jésus-Christ a choisi pour répondre à ce besoin. Serais-tu prêt à donner ? Sans considérer si la personne mérite ta bénédiction. Mat.7
La seule fa��on d'y parvenir est de répondre à cet amour en mettant cet amour en action. Le Seigneur attend que nous nous impliquions activement dans l'accomplissement de son dessein.
La seule manière d'y parvenir est de s'efforcer de mieux vivre pour Jésus-Christ afin que l'Esprit-Saint soit actif dans nos vies. Notre obéissance au quotidien dépend de l'abandon et de la confiance à l'Esprit-Saint.
Cela implique que nous faisons beaucoup d'efforts. Nous devons en plus y procurer les moyens nécessaires pour y parvenir.
À la lumière de l'apport parfait de Dieu, de l'incarnation à la résurrection et de la glorification du représentant de l'homme Jésus-Christ, qui est notre rédempteur. Nous devons mettre en œuvre avec zèle notre salut. De plus, il garantit notre salut jusqu'à la fin par l'entremise de la sanctification de l'Esprit-Saint.
On doit répondre. Les croyants sont incités à investir dans toutes leurs facultés régénérées pour vivre une vie de piété. Rom. 6 :22 :22 ; Gal. 6 :8-9. Hébreux 6 :1 10.1
Les croyants ont donc à faire tous les efforts, à être zélés et empressés en étant animés d'un sentiment d'urgence.
Alors, je reviendrai comme un voleur pendant la nuit. Les vierges sages et folles ont été endormies. La moitié ne sont pas prêtes.
L’église, les anciens et le pasteur ont besoin de fournir les moyens nécessaires aux personnes évangéliques qui leur sont confiées. Afin que tout le monde puisse utiliser son don.
Ne les rendant pas passifs assis sur une chaise. L'église est chargée de réunir, d'entretenir et de former les gens à collaborer. Travaillez à leur salut. Ils doivent aider les chrétiens à répondre à l'appel des distributions des bénédictions spirituelles que le Seigneur veut donner à ces enfants.
Qu'il s'agisse de musique, d'évangélisation, d'école du dimanche, d'accueil, de présidence des cultes, de formation de disciple, d'accueil, la liste est longue.
L'église doit mettre en action toutes les parties, peu importe leurs importances, pour que tous les membres soient participants à la vie de l'église.
L'église devrait être un modèle dans toutes ses activités pour répondre aux grâces accordées par Jésus-Christ.
En fournissant à l'âme des croyants toutes les ressources spirituelles dont elle a besoin pour que, par la foi, elle puisse achever sa sanctification.
En fin de compte, ce n'est pas d'obtenir le salut par des efforts humains ou à force de bonté.
C'est de manifester la transformation intérieure que Dieu a opérée pour nous en sa grâce.
Ce changement intérieur doit se manifester à l'extérieur dans nos actions et notre attitude face aux événements de la vie. C'est comment répondre.
Comme tu es évangélique, le monde s’attend à voir des actions qui glorifient le Seigneur. Des efforts sont nécessaires pour cela.
Nous devons répondre. Cette affection divine nous incite à vivre en accord avec le don divin du salut.
La qualité la plus exceptionnelle à acquérir durant une vie est cette capacité divinement reçue. Nous devons commencer à l'exprimer quotidiennement. C'est le seul moyen d'y parvenir pour qu'elle se fasse jour pour jour dans une vie ordinaire.
Combien d’églises forment des chrétiens passifs ? Quel désastre ! L'église est pleine le dimanche. La dime est bonne. L’évangélisation et la communion fraternelle qui permet la distribution des bénédictions spirituelles deviennent passives.
Répondons.
Dans la vie, tout requiert de l’énergie. Il faut de l’énergie pour marcher et pour travailler. De plus, il faut de l’énergie pour penser et méditer. Il faut de l’énergie pour penser et méditer. Il faut de l’énergie pour obéir à Dieu et pour l’adorer.
Pour un chrétien, il est important d'avoir de l'énergie spirituelle pour croître comme chrétien, pour mener une vie sainte et fructueuse et agréable au Seigneur.
Paul affirme dans Ph. 3 :12-16. Ce n'est pas que j'ai rapporté le prix, mais je cours pour le saisir, afin de remporter le prix de la vocation céleste.
Paul nous a dit que nous devrions œuvrer jusqu'à la fin. Cela se produit par une obéissance quotidienne. Cela implique un engagement personnel actif et des efforts personnels.
L'apocalypse nous encourage à répondre à cette question. De plus, elle nous révèle en outre que nous sommes les vainqueurs. Nous remporterons la bataille finale. Toutes les puissances démoniaques qui se sont révoltées seront détruites.
Nous serons dans le millénium terrestres, spirituelles et ou célestes. Les nouveaux cieux et la nouvelle terre sont le prix de notre vocation céleste.
Pour répondre à ces bénédictions, nous devons répondre en mettant en œuvre notre salut. Notre rôle est de faire tous nos efforts. Travaillez à votre salut. Nous répondons en amour de Dieu sur la croix pour nous. Si tu es un chrétien passif, tu dois reconsidérer ta vie spirituelle en tenant compte des écritures de la Bible et de la définition de la foi. De plus, elle est toujours en activité.
Dieu nous a donné ce don actif. S’il est éteint ou attristé, tu mets en oubli la purification de ces anciens péchés. Comment réponds-tu aux bénédictions spirituelles attachées à ton salut ?
Nous devons répondre. Être actif dans l'obéissance
Le livre de l'Apocalypse, qui est un livre de victoire, nous enseigne sur deux églises spécifiques devenues passives.
L’église d'Éphèse. Au début, elle reçoit beaucoup d’éloges. Son premier déclin vient d’une orthodoxie machinale. Ils faisaient la doctrine de l’église machinalement. Jean 2 :6 dit que l’amour est de marcher selon ses commandements.
Il y a une partie en rapport avec les autres dans ces commandements. L'amour les uns pour les autres et l'amour pour les âmes perdues, c'est l'amour qui s'est refroidi. Les paroles de pardon, de médisance, de calomnie, de placotage et de jugement sont présents dans une église avec une structure d'orthodoxie. Tous les ministères sont faits machinalement.
Son second déclin est une apathie spirituelle caractérisée par son indifférence envers les autres et son amour pour le monde. Cela a entraîné un cancer qui a rongé l'intérieur de l'amour fraternel dans lequel tous les dons peuvent s'exprimer.
L'église de Laodicée se croit bénie du Seigneur. Elle ne manque pas de quoi que ce soit. De plus, je suis en bonne santé. En outre, elle ressemble un peu au peuple d'Israël qui pensait que parce qu'elle avait le temple, elle pouvait se permettre de négliger la repentance et le pardon. Romain 10 :1-2 : être zélé sans compréhension de la parole de Dieu. Beaucoup de gens n'étaient pas régénérés. Ils ont une foi en Jésus-Christ, mais ils refusent la Seigneurie de Jésus dans leur vie.
En conclusion, le Seigneur tient compte de nous pour la distribution de ses bénédictions spirituelles. Ses bénédictions sont données pour que chacun reçoive ce dont il a besoin du Seigneur. Les dons sont distribués par l'Esprit en collaboration avec une église et des chrétiens unis dans leur travail de salut. C'est dans ce type d'individu que le Saint-Esprit agit.
En conséquence, nous ajoutons à notre salut les vertus de Jésus-Christ qui se levait et marchait de ville en ville pour bénir les gens. La foi active est un terreau dans lequel les fruits spirituels abondent pour le Seigneur. Cela se produit par des efforts pour ajouter à la piété l'amitié fraternelle dans l'amour 2 Pierre 1. Le Seigneur a dit : allez, les âmes perdues ne sont pas dans l’église. Les âmes meurent en dehors de l'église. Sortons ! La véritable église est celle qui a mis en place tous les ministères actifs, qui est peut-être la définition d'un réveil. Merci de votre compréhension. Jacques Thiboutot B.éd, Ma, adm.
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un dimanche matin sur Tumblr
Il fait gris et j'aurais pas pu être plus heureuse !
Bonjour, toi.
Alors je viens ici que très rarement mais j'avais vraiment envie de poster quelques nouvelles.
Déjà, je vais super méga bien. Cette nouvelle vie me va bien, hier pour la première fois j'ai fait du shopping avec Julie et c'était juste trop bien de m'offrir autant.
Ensuite, j'ai repris le sport à haute intensité. La marche ne me suffit plus et c'est ok. J'ai aussi vécu une première secousse : j'ai bougé mon corps si fort que le trauma est remonté à la surface. Pas trop de courbatures mais un coeur endolori. Au moins, c'est fait.
Puis au final, je me sens bien. Assez bien pour me dire que c'est moi, l'homme de ma vie. Alors cette formulation est étrange -- j'ai aucune dysphorie de genre -- mais pourtant je la considère très sérieusement. Je l'interprète dans le sens où je n'attends personne pour devenir ce dont j'ai besoin, et vu que j'ai toujours pensé avoir besoin d'un homme... Je décide l'incarner.
Archaïquement, un homme est un "provider" : celui qui apporte, celui qui donne. Mais j'ai pas oublié que chaque individu, peu importe son sexe, possède une part masculine et une autre féminine.
Le fait de m'apporter, matériellement je veux dire, autant de choses, c'est un peu ma façon à moi de me prouver que je suis capable de me donner le monde entier + la lune et toutes les merveilles de ce monde.
Bon en l'occurence je me suis apporté des chaussures et des sacs à main -- dont j'ai besoin :).
Sur une autre note...
On en est au chapitre onze d'Ejusdem.
J'ai récemment compris le nom de ce T1 -- que j'avais preshot il y a des mois -- mais que je peux à peine saisir maintenant .
L'écriture, c'est en moyenne 1h par jour. Parfois pas, parfois plus, ça dépend de beaucoup. Par exemple, en rajoutant du sport, j'suis parfois plus fatiguée et je baille en ouvrant à peine le fichier.
Mais bon, je trouve un équilibre. C'est ça ma quête, après tout !
Franchement, tout avance doucement. Ce que j'ai dit à ma belle-soeur c'est "j'ai pas grand chose à raconter, dans ma vie tout va bien" et parfois faut juste reconnaitre que l'eau est calme, que le courant est stable et que franchement, après des années de brouillard et d'orages ça fait du bien.
J'ai récemment appris à apprécier mes dimanches parce que... bah je les vivais super mal. Honnêtement, y'avait ce même sentiment que pendant toute ma scolarité et c'était vraiment trop rude, j'arrivais pas à me sentir bien même pendant ma balade.
Alors, pendant que le vent balayait doucement mes cheveux et que le ciel se couvrait de gris, je me suis dit :
"Pourquoi je déteste ça ? Je peux pas me permettre de détester un jour entier juste parce que le lundi vient après. Déjà c'est pas juste et peut-être que cette semaine sera la meilleure semaine de toute ma vie. Peut-être que je vais écrire une histoire merveilleuse, avoir un fou rire à me briser les abdos, peut-être que je vais comprendre quelque chose et vivre différemment.
C'est pas possible de condamner UN JOUR ENTIER dans ma semaine juste parce que le lundi matin je me rends au travail... Un travail que j'aime bien. Qui n'est pas dérangeant et qui me permet de m'offrir plein de trucs -- notamment la sérénité d'esprit (qui n'a pas de prix)."
Puis j'ai pleuré et la boule dans ma gorge s'est.... évaporée.
Hop, plus rien, plus d'angoisse et depuis 2 semaines, j'aime mon dimanche et je le berce avec beaucoup d'amour. Je navigue dedans, j'écris, je fais une grande marche, je profite du ménage que j'ai fait le samedi et juste je kiffe.
Le dimanche c'est un repos mais un repos exaltant où j'écris au réveil et ça me convient parfaitement.
Réaliser les rêves qu'on m'a mis dans la tête ça m'intéresse plus depuis que je connais les miens.
Aussi, j'ai du nouveau maquillage et franchement j'en suis satisfaite. Après je vais tout (re) tester et partir marcher.
Pour l'instant je vais juste profiter de ce jour lent, calme, gris et kiffer ma vie. Parce que je suis là pour la vivre et plus la subir.
Franchement, je pense que j'ai plus rien à dire. J'aime passer ici pour raconter mes grandes et petites avancées. Si un jour mes mots sont célèbres, peut-être que ce blog servira pour inspirer des gens.
Et je réaliserai alors mon rêve d'être Tumblr famous (j'avais 14 ans à l'époque).
Si ça marche pas, au moins ça me sert à moi ! Et j'adore juste écrire, ça me ramène à mes souvenirs de skyblog.
Peu importe, au moins je me rends heureuse et le reste il suffit d'y croire pour le voir.
À la Lola qui relira ça dans quelques mois : je t'<3 grand comme ça.
À celle qui finit d'écrire : profite fort.
Je t'aime.
TYVO
LK
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Beaudet
◀ 16 SEPTEMBRE ▶ 365 jours pour ranimer la flamme
Par la grâce de Dieu je suis ce que je suis, et sa grâce envers moi n’a pas été vaine ; loin de là, j’ai travaillé plus qu’eux tous, non pas moi toutefois, mais la grâce de Dieu qui est avec moi. 1 Corinthiens 15.10
Tête de mule
Paul a été un grand serviteur de Dieu, il a écrit une bonne partie du Nouveau Testament et sa pensée a largement contribué au développement et à l'extension du christianisme. Pourtant Paul a eu beaucoup d'adversaires. Des hommes se sont levés pour enrailler son œuvre, d'autres voulaient carrément sa peau. Finalement peu de ses contemporains l'aimaient sincèrement parce que ce que Dieu avait mis sur lui irritait ou faisait peur. Ce que je veux retirer aujourd’hui de cette méditation, c'est un encouragement pour tous ceux qui sont mis au ban de la société. Ce n'est pas parce que tu n'es pas populaire et apprécié que tu n'es pas utile entre les mains de ton Dieu. Au risque d'irriter, Paul n'hésite pas à dire : « Je suis ce que je suis » point barre. Ailleurs il dira : « Si je plaisais encore aux hommes, je ne serai pas serviteur de Christ » (Galates 1.10). Mais comment faire la différence entre quelqu'un qui doit être renouvelé dans son caractère et quelqu'un qui, comme Paul, secoue et dérange mandaté par Dieu ? Relevons trois petites choses... Premièrement, Paul retirait sa force de la grâce de Dieu, pas de son caractère. Il était pleinement dépendant et soumis à la volonté de son Maître. Deuxièmement, Paul n'a jamais manqué d'amour même envers ses détracteurs. Cet amour lui a valu de souffrir beaucoup mais il ne s'est jamais victimisé. Enfin, troisièmement, si extérieurement il donnait l'impression d'être « invariable », dans l'intimité avec son Seigneur et dans l'intimité avec ses proches collaborateurs, il se remettait sans cesse en question cherchant toujours plus l'efficacité dans son service. Que son exemple nous fasse aujourd’hui réfléchir... - Lire plus ici :
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Lettre nº70, 1an plus tard
Chers vous,
Que s'est-il passé depuis la dernière lettre décrivant notre reprise de contact ? Que s'est-il passé durant cette année qui s'est écoulée ? Est ce que Février est définitivement mort ? Ou vit-il encore ?
Chers vous, il y a un peu plus d'une année, Hugo reprenait contact avec moi afin de discuter d'éventuelles retrouvailles. Sans pour autant parler d'avenir commun ou de relation. De l'instant ou nous nous sommes revus ce 15 juin 2023 à aujourd'hui, nous ne nous sommes plus quitté. Février n'est pas mort, il est devenu "Octobre".
Pendant 4mois nous nous sommes vus, rapprochés et écoutés. Nous avons été patients l'un envers l'autre, nous nous sommes donnés des rendez-vous. Nous avons parcouru des plages, visité de nouvelles villes, fait des piques niques et regardé des films tard le soir. Et surtout, nous avons échangé. Très rapidement nous avons établi que nous ressentions toujours une folle attirance et que nos échanges n'étaient plus teintés de neutralité. Le charme a de nouveau opéré 1an après notre rupture, 1an après s'être déchirés et avoir rompu le contact.
De retour au Havre, nous n'avons eu aucune difficulté a annoncer a nos amis que nous nois revoyons et prenions notre temps. Ils suivaient pas à pas notre évolution. Et c'est un 7 octobre 2023 qu'Hugo me fit savoir qu'il souhaite à nouveau partager ma vie de manière officielle et qu'il m'aimait. C'est la ville de Rouen qui verra éclore ce petit bout de nous, si grand aujourd'hui.
Toute cette année, nous avons partagé nos toits respectifs, nos difficultés dans nos études, des sorties découvertes en Normandie et beaucoup, beaucoup d'amour. Je ne peux pas vous mentir et vous dire que reconstruire après la tempête a été simple. Nous avons dû affronter de nouvelles tempêtes. Les nouveaux doutes de la part d'Hugo, le retour de Thibault, l'éloignement dû au stage, la routine du quotidien et accepter l'autre dans sa globalité.
Finalement je vous dirai que le meilleur choix que nous ayons fait est celui de ne pas croire que si ca n'a pas marché une fois, ca ne marchera jamais. Nous avons été assez forts pour recommencer a 0 et accepter de "refaire" connaissance avec l'autre en partant du principe que celui-ci avait dû évoluer durant notre absence. Ne pas reprendre les choses où nous les avions laissé a été salvateur pour "nous".
Mais je vous dirai aussi que le plus dur a été de combiner l'acceptation de l'autre dans ce qu'il est et l'amour que l'on se porte. Il était clair que nous avions énormément changé et Hugo, lui, avait énormément fait évoluer ses opinions et sa philosophie. Ce point a été la source d'un grand moment de doute réciproque pour notre couple. Et la seule chose qui nous a sauvé a été de croire, d'essayer et de se donner le temps d'y arriver.
L'amour que l'on se porte aujourd'hui est différent du précédent. Il est plus fort et solide sur ses appuis. Il affronte de grandes tempêtes et des montagnes qu'il n'avait jamais vu jusqu'alors. Et pourtant, il a toujours gagné. Nous nous sommes toujours aimés meme quand nous avons pu penser que ce n'était peut-être plus le cas. Les rires, les betises, la complicité, la tendresse et les attentions ont eu raison de n'importe quelle gangrène.
Nous nous rappelons tous les jours combien nous nous sentons chanceux d'avoir réussi et d'être là où nous sommes aujourd'hui. Ensemble. Le destin nous a accordé l'un des rares privilèges qui est celui de retrouver un être perdu, que nous avons du croiser un peu trop tôt. On dit souvent que l'on se retrouvera si l'on doit se retrouver. J'aime penser que c'est notre cas.
Aujourd'hui les projets fusent. Voyez-vous, nous allons fêter nos 1an dans 2mois, nous allons emménager ensemble sur Paris et prévoyons d'adopter un animal dans les années à venir. Ce sont des projets et projections que nous n'aurions jamais pu obtenir dans notre précédente relation.
Voyez le fruit de notre travail et notre fierté dans cette lettre. Mais également un message d'espoir pour toutes les personnes vivant la même chose ici bas. Je me rappellerai toute ma vie la sensation que j'ai ressenti quand nous nous sommes séparés puis dit au revoir pour ne plus jamais nous parler. Je comprends cette douleur et je l'ai ressenti longtemps. Ma plus grande force personnelle a été de ne jamais perdre espoir au fond de moi, pour nous. Mais de continuer à faire ma vie et etre forte dans l'optique de devenir meilleure pour moi et peut-être pour lui, si la vie nous fait ce cadeau.
J'ai toujours senti, au fond de moi, que cet homme allait boulverser ma vie et que nous nous retrouverions plus tard. Alors un conseil, croyez toujours en vous et en votre instinct le plus profond. Mais ne vous arrêtez pas de vivre pour autant.
Le livre épistolaire ne s'arrêtera pas ici et trouvera bien évidemment sa suite dans nos futures aventures parisiennes à la rentrée. En vous souhaitant a tous de trouver, un jour, l'amour le plus beau et le plus puissant qui existe.
De la paix dans vos coeurs
Signé : Hugo & Maëlle
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C'était vraiment trop trop chouette, ça m'avait tellement manqué
Je pense que je me lasserai jamais de ce sentiment, cette impression d'être à sa place, d'être vraiment heureux
On a tourné pendant plus de deux heures dans le village comme des gros débiles, on désespérait vraiment, on était à bout de nerfs et on arrivait pas à trouver (tout comme une vingtaine de camions d'ailleurs), mais aux alentours de 2h du matin ALLELUJAH ON EST ENFIN ARRIVÉS BORDEL et ça faisait TELLEMENT DE BIEN D'ÊTRE LA
J'ai passé les trois quarts de la nuit toute seule avec Kevin comme à chaque fois et c'était vraiment cool, il m'aidait a tenir debout quand j'étais un peu trop bourrée et moi je veillais sur lui et je rattrapais la bouteille quand elle tombait par terre
Cette nuit il a été "raisonnable", il a pris 2 gouttes de L et 3 pointes de K et puis au final il a revendu sa k, du coup il était bieeeeen mais ça allait, il avait juste des hallus cool
Je me suis surprise à beaucoup le regarder cette nuit, j'étais vraiment contente d'être avec lui de nouveau devant des caissons et même si maintenant il n'y a plus rien d'ambigu, l'alcool me donnait envie de l'embrasser (ce qui ne s'est évidemment pas passé)
Peut-être que je raconterai des petits détails de souvenirs au fur et à mesure qu'ils me reviennent
Ce matin je suis allée me poser un peu dans la voiture avec Kevin et j'ai fait une mini mini sieste, lui il pouvait pas dormir a cause des hallucinations du coup mais il s'est un peu reposé
Quand on est retourné au mur quelqu'un avait ramené des pains au chocolat de la boulangerie ???? Tellement adorable omg <3
On a vu pleiiiin de gens d'ailleurs, on a vu Enzo (le gars trop drôle que j'avais rencontré au Melt avec Thibault), un copain de Jay, Pops, Juju etc
On s'est fait des copains
Comme je suis débile cette nuit j'ai parié sur le fait qu'il n'y aurait pas les flics a la sortie ce matin, grossière erreur, du coup j'ai fumé un petit peu sur le joint de Kevin malgré ses multiples nons, alors quand ce matin on a vu le camion qui faisait camping a la sortie du chemin pour arrêter toutes les voitures avec tests alcoolémie et salivaire je me suis sentie vraiment conne
Ça a été tout un bourbier le moment de partir, in faisait que de reculer le moment fatidique, en plus on n'avait plus d'essence c'était vraiment n'importe quoi, on s'est retrouvé avec un énorme attroupement de gens autour de la voiture et tout le monde dessinait dessus (avec la poussière sur les vitres)
(je me souviens que quelqu'un a demandé à Kevin et moi si on était ensemble et ça me fait rire qu'on nous demande a chaque fois)
Le retour était chouette, on a été chercher de l'essence et pendant que je faisais le plein Kevin et Lila sont allés chercher a manger, ça faisait un peu ambiance film road trip c'était rigolo
J'aimerais garder pour toujours aussi cette image et ce coeur remplit d'amour et de joie que j'avais quand, dans la voiture, on avait les fenêtres ouvertes et on chantait tous en cœurs l'Hymne de nos campagnes, c'était vraiment beau
La famille m'avait manqué et je suis pas déçue de l'avoir retrouvée, même si ça me rend un peu triste de savoir que les prochaines fois ce sera sans Kevin a cause de son nouveau travail
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13/07/24
Grosse journée de marche aujourd'hui, à la découverte de Canterbury et sa cathédrale. J'avais déjà visité cette ville durant ma dernière colo, mais elle a tellement de charme que je pourrais y retourner 10 fois sans me lasser. La cathédrale est immense, et très haute. A l'intérieur, tout comme dans tout Canterbury finalement, c'est un patchwork de plein de style architecturaux différents et atypiques. Moi qui adore l'art contemporain, ça m'y fait beaucoup penser (bien que ça n'en soit pas du tout évidement). Par exemple il y a un mur avec des vitraux de couleurs très différentes des couleurs du reste de la cathédrale ou encore un cloitre avec ses millions de blasons au plafond.
Dans Canterbury nous avons mangé un bout et fait les boutiques avec Helena. J'ai trouvé plusieurs vêtements dans un magasin de seconde main (juste à côté de celui dans lequel j'avais trouvé ma magnifique robe verte à mon dernier voyage 😍) et quelques autres à New Look. Je suis vraiment inspirée par la mode quand je suis dans les environs 😂
Avant de partir, nous sommes tombées sur un boutique de fausse nourriture en mousse molle 😂 J'ai pris des photos, c'était très étrange. J'imagine que faire cupcakes en mousse n'est pas vraiment plus bizarre que d'en faire en bougies ou en savons comme cela se fait en France 🤔 Mais pour moi c'était très inhabituel.
Concernant les jeunes, ils ont adoré leur journée à Canterbury, ils ont été libres pendant 3h et ont fait de nombreux pas comme nous. Au retour, j'ai été cependant pas mal agacée par les familles d'accueil de mes élèves car plusieurs avaient été chercher leur étudiants les deux premiers jours en voiture et ce soir leur avaient donné les indications pour rentrer seuls. Indication qui, a l'évidence, n'étaient pas suffisantes, donc j'ai dû repêcher une jeune perdue en pleine nature en catastrophe et 2 autres étaient carrement sortis de nos radars. La panique. Heureusement il restait 2% de batterie au jeune qui a pu me dire où il était avant que on téléphone s'éteigne... Bref soirée un peu stressante, mais heureusement Tripod d'amour était là pour me consoler.
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